Contexte
Alors que la plupart des pays voisins du Niger font face à une importante dégradation de leur situation sécuritaire, le pays est exposé à la circulation de groupes criminels et terroristes, notamment en raison de ses frontières insuffisamment contrôlées. Le Niger est donc soutenu par la communauté internationale pour sécuriser son territoire et le développer économiquement, ce qui représente deux défis majeurs. Dans cette perspective, la stratégie nationale de sécurité intérieure préconise la création d’unités d’intervention de forces mobiles pour mieux contrôler le territoire contre les actions terroristes des groupes armés non étatiques et contre la délinquance criminelle transnationale organisée.
La Garde Nationale du Niger (GNN), composante de la force publique de sécurité intérieure placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, s’inscrit dans cette dynamique par la création de nouveaux escadrons polyvalents capables de se déplacer en toute autonomie dans les zones nécessitant leur présence, en fonction de l’évolution de la menace.
Activités conduites
- Construction d’une infrastructure adaptée aux missions de l’escadron.
- Identification des équipements individuels et collectifs (et de leurs spécificités techniques) nécessaires pour rendre suffisamment robuste et autonome l’escadron dans l’exercice de ses missions, en concertation avec les autorités de la GNN et la Mission EUCAP Sahel Niger.
- Acquisition et livraison des équipements, essentiellement de mobilité, protection et communication (équipements létaux et munitions étant exclus), planifiée en étroite coordination avec la mise en place du plan de formation.
- Formation de l’escadron à l’emploi des équipements qui lui sont livrés.
- Renforcement des capacités de gouvernance de l’escadron.
- Promotion des règles d’éthique, de déontologie et de respect des droits humains par les personnels de l’escadron polyvalent.
- Soutien aux efforts de coordination et de lien permanent du Haut commandement de la GNN avec les autres acteurs de la chaîne pénale (le Service central de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, le pôle judiciaire spécialisé, etc.), afin de renforcer le fonctionnement effectif de la chaine pénale au Niger.
- Renforcement des liens avec la population.