Objectif général
Appuyer la politique nationale de contrôle de la circulation et du trafic d’armes légères et de petit calibre et de prévention de la violence armée.
Côte d’Ivoire
Appuyer la politique nationale de contrôle de la circulation et du trafic d’armes légères et de petit calibre et de prévention de la violence armée.
Si la Côte d’Ivoire a retrouvé une stabilité relative depuis la crise post-électorale de 2010-2011, certains facteurs à l’origine de ces troubles politico-militaires sont encore présents dans la société ivoirienne et la réconciliation nationale est loin d’être achevée. Le recours à la violence armée est un risque réel étant donné la circulation d’armes de guerre sur le territoire national et des divisions persistantes au sein de l’armée. De récents conflits intercommunautaires qui ont causé de nombreuses victimes et des attaques des forces de sécurité (dont des armes et du matériel ont été dérobés) ont mis en lumière les lacunes existantes en termes de sécurité et de gestion.
Ce risque de violence armée s’inscrit dans une problématique régionale majeure. Selon la CEDEAO, environ 8 millions d’armes légères et de petit calibre (ALPC) circuleraient illicitement au sein de ses États membres. Ce phénomène favorise donc l’émergence d’une criminalité transnationale organisée et de mouvements extrémistes violents, et entretient sur le plan interne un risque latent de violence armée, dans les espaces urbains (criminalité, trafics) comme ruraux (axes routiers, sites d’orpaillage, zones frontalières, etc.).
Dans cette perspective, la maîtrise et le contrôle des ALPC constituent une priorité nationale et urgente pour la Côte d’Ivoire. Avec l’adoption et l’entrée en vigueur de la Convention de la CEDEAO sur les ALPC, une dynamique s’est créée au sein des États membres, non seulement pour harmoniser leur législation nationale, mais aussi pour intégrer le caractère régional de la lutte contre la prolifération et la circulation illicite des ALPC, dans un contexte marqué par une augmentation de la criminalité transnationale et la menace terroriste.
Ce projet répond à l’objectif de développement durable n°16, Paix, justice et institutions efficaces : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous.