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Burkina Faso : Un atelier pour la prise en compte des modes traditionnels de règlement des différends
Hier matin s’est ouvert à Koudougou, au Burkina Faso, l’atelier d’analyse des travaux des cadres de concertation et d’élaboration d’un avant-projet de loi sur la prise en compte des modes traditionnels de règlement des différends, qui durera du 14 au 18 octobre 2024. Cette activité, organisée en partenariat avec l’ONG Hiil, s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement de la justice militaire et de la justice de proximité pour lutter contre l’impunité au Burkina Faso (AJUMJUP), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Coginta.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de cabinet représentant le Ministre de la Justice et des droits humains chargé des relations avec les institutions, Garde des Sceaux. En effet, cet atelier contribue à accompagner le ministère de la Justice dans le processus de réforme, afin de mieux prendre en compte les besoins de justice des populations burkinabè.
Pendant ces cinq jours, une trentaine de participants représentant les directions de l’administration centrale du ministère de la Justice, le Barreau du Burkina Faso, la Commission nationale des droits humains, le secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature, les autorités judiciaires, les autorités coutumières et religieuses et les organisations de la société civile, vont d’abord analyser les propositions recueillies lors des cadres de concertation régionaux organisés en juillet et août 2024, puis élaborer une ébauche d’avant-projet de loi portant procédure applicable aux modes traditionnels de règlement des différends.